Parfois frileuse à l'idée de tenter de nouvelles choses, l'industrie du jeu vidéo se plaît désormais à proposer aléatoirement remakes, reboots et autres remasters des classiques (et des autres) d'une autre époque, et nous y sommes finalement habitués. Mais tout ceci n'était que les prémices, et voici aujourd'hui venir le reboot d'un... studio.
Ceux qui sont assez vieux pour avoir roulé leur bosse dans les années 1980 et 1990 n'ont certainement pas oublié le nom d'Interplay : le développeur et/ou éditeur des séries Baldur's Gate et Fallout qui avait connu son premier succès avec le légendaire Battle Chess avait été contraint de liquider une partie de son catalogue de licences à l'automne 2016, non sans espérer remettre un jour la main dessus. Aujourd'hui, les californiens semblent décider à remettre une pièce dans machine, et tiennent à le faire savoir.
Les anneaux de sa thune
Le studio refondé en 1988 sous le nom d'Interplay Entertainment vient en effet de créer un tout nouveau compte Twitter, @interplayent, qui laisse à penser qu'un sacré ravalement de façade se prépare :
Interplay Entertainment est un développeur, éditeur et détenteur de jeux vidéo basé en Californie du Sud. Nous nous relançons en octobre 2021.
Le studio avait récemment donné un premier signe de vie en annonçant son rôle d'éditeur dans le remaster de Kingpin : Life of Crime. Après un premier post attestant d'un nouveau décollage à l'automne prochain, l'éditeur promet désormais une annonce pour la semaine prochaine, avec un slogan au parfum d'antan :
July 28th, be prepared for the new Interplay. pic.twitter.com/6e8K8A2Nxn
- Interplay Entertainment (@interplayent) July 25, 2021
Le 28 juillet, soyez prêts pour le nouvel Interplay.
Par les joueurs. Pour les joueurs.
Rendez-vous donc ce mercredi pour savoir ce qui nous attend, et peut-être découvrir les licences rapatriées avec quelques années de vaches maigres. Hasard du calendrier, l'un des jeux Super NES récemment annoncé dans l'abonnement Nintendo Switch Online provient justement du catalogue d'Interplay. Coïncidence ? Ah ben peut-être hein, ça arrive.